NOURRITURE POUR
LA PENSEE
Durant le Ramadan notre esprit est invariablement amené à penser
à la nourriture. Bien que nous continuions de nous abstenir de manger,
il est permis de considérer les versets du Quran sur ce délectable
sujet.
Des fruits tentants du jardin d’Eden aux rappels des règles
de bienséance pour manger avec Muhammad, le Quran relate les exemples
desquels l’on apprend indirectement. Des vivres merveilleux
ont été accordés à bon nombre dans le passé y compris la nourriture
impérissable du dormeur de la ville fantôme, les dattes et les divines
provisions de Marie, la source qui a guérit Job, l’arbre de
fruits comestibles et le festin du ciel pour les disciples de Jésus.
Nombre de ces récits soulignent le fait que les prophètes et les
messagers n’étaient que des humains qui mangeaient et allaient
au marché comme nous. Ces individus peuvent également être mis en
opposition par rapport aux invités anges d’Abraham qui ne
mangeaient pas. Il nous est enseigné à partir des pages du Quran
que notre estomac peut rêver de concombres, oignons et haricots
mais cela ne devrait pas être par ingratitude comme les Enfants
d’Israël avec la manne et les cailles. Il y a des leçons similaires
dans le récit du jardinier vantard et son ami, le merveilleux pays
d’origine de Saba et les moissons assurées. Notre but doit
être de remercier Dieu sans jamais échouer pour tout ce qu’Il
nous fournit pour notre bien-être.
Les provisions dans le passé étaient directement liées aux récoltes,
aux moissons et aux sources, mais Dieu envoie les provisions modernes
à travers l’argent, les épiciers et les restaurants. Cependant,
cela ne diminue pas l’importance d’être reconnaissant.
Un moyen de montrer notre gratitude pour Son soutien est de se conformer
aux lois de Dieu comme de donner « l’aumône due au jour
de la récolte » ou donner la charité Zakat quand nous recevons
une provision d’argent. Ceux qui observent le Ramadan, savent
que Dieu sait ce qui est le mieux pour nous. Permettre tout le large
éventail de nourritures que Dieu a jugé acceptable montre notre
reconnaissance qu’Il est le plus Compatissant Fournisseur,
et qu’Il n’impose que quelques limites sur ce qu’on
peut manger et boire dans ses écritures. Prononcer le nom de Dieu
sur tout ce que l’on mange exprime notre croyance en Lui et
en Ses révélations. Alors que le Ramadan est une épreuve de constance,
on nous dit dans le Quran que Dieu peut tester notre constance à
travers la perte d’argent ou de moissons également. Dieu seul
à le pouvoir de soulager ce type d’adversité.
Dieu offre également la preuve de Ses possibilités et de Son existence
à travers la nourriture qu’il fournit. La variété des fruits
et légumes colorés et auto-emballés confirme Sa grandeur et les
moyens d’expédition de l’industrie d’aujourd’hui
qui parcoure le monde en augmentant nos choix, donne plus de raison
pour ne pas prendre ce que Dieu nous accorde comme étant dû. Dieu
nous dit qu’Il est conscient du grain dans les profondeurs
de la terre et qu’il est le Seul qui le fait se fendre et
germer. Il envoie le beau temps pour leur permettre de pousser révélant
Sa bienveillance et Son contrôle. Par Sa miséricorde, Il a autorisé
une sélection de bétail pour qu’ils soient domestiqués pour
nos repas aussi bien que les poissons et autres viandes. Les humains
ne peuvent pas créer d’eux-mêmes un simple arbre, pourtant
Dieu nourrit et n’est pas nourri. Seul Dieu, le meilleur Fournisseur,
pouvait avoir planifié un système de distribution de nourriture
et de guérison si incroyable et agréable à Sa création.
D’autres versets dans le Quran utilisent des moissons, des
jardins et des fruits au figuré afin de donner un aperçu et la compréhension.
Dépenser dans la cause de Dieu, par exemple, est comparé à un grain
produisant beaucoup d’épis ainsi que des récoltes qui ont
poussé dans une terre fertile. La préoccupation de cette vie matérielle
est mise en parallèle avec un jardin prospère frappé soudainement
et laissé désolé et inutile. Cependant, la plupart de ces versets
illustratifs du Quran sont utilisés pour des descriptions allégoriques
de l’Au-delà. Personne ne voudrait être comme les habitants
de l’Enfer qui sont décrits comme mangeant de l’arbre
de l’amertume et buvant de misérables boissons de sable. En
contraste, les clairs passages sur les somptueux jardins et les
luxueux vergers du Paradis transportent presque temporairement nos
âmes languissantes aux rivières d’eau pure, de lait frais
et de miel qui sont réservés en tant que récompenses pour les justes.
Dieu récompense les justes de ses bontés inépuisables à la fois
dans cette vie et dans l’au-delà. Figues, olives, raisins,
grenades et les autres nourritures mentionnées dans le Quran ancre
ses versets éclairants sur Dieu et toute Sa splendeur dans la réalité
autour de nous. De même que nous avons de la compassion pour ceux
qui ont faim durant le Ramadan, nous pouvons également raviver notre
reconnaissance envers Dieu et Ses bénédictions innombrables.
Donna A.
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